Charles Gave Fortune – Gave Extrême Droite
Chose surprenante, le financier Charles Gave, qui avait accordé fin septembre un prêt généreux de 300 000 euros au polémiste controversé Eric Zemmour, a décidé de retirer son soutien à la campagne présidentielle officieuse de Zemmour. Cette décision intervient quelques jours seulement avant la déclaration officielle attendue de la candidature de Zemmour à la prochaine élection présidentielle.
Nom | Charles Gave |
Charles Gave Fortune | 300 000 euros |
Date de naissance | 14 septembre 1943 |
Nationalité | Français |
Profession | Économiste |
Qui est CHARLES GAVE – Charles Gave Extrême Droite
Charles Gave Extrême Droite a entrepris ses études supérieures en économie à Toulouse puis a obtenu un MBA de SUNY Binghamton. Il débute sa carrière sur les marchés financiers à la Banque de Suez en 1970. En 1974, il la quitte pour créer Cecogest, un cabinet d’études indépendant qui conseille les investisseurs institutionnels en matière d’allocation tactique d’actifs. En 1981, il s’installe à Londres où il fonde Cursitor-Eaton Asset Management, une société de gestion financière dont il était CIO.
En 1995, alors que Cursitor-Eaton atteint 10 milliards de dollars d’actifs sous gestion, Charles et ses associés vendent la société à Alliance Capital, où il reste jusqu’en 1999. En 2000, Charles lance Gavekal à Hong Kong avec son fils Louis-Vincent et ami Anatole Kaletsky. Le principal moteur de Gavekal était l’idée selon laquelle la Chine était appelée à jouer un rôle toujours plus important dans l’économie mondiale et les marchés financiers. Charles a déménagé à Hong Kong en 2003 et y est resté jusqu’en 2015, date à laquelle il est revenu en France.
Le soutien financier de Charles Gave Fortune à Eric Zemmour décline
Le célèbre financier Charles Gave, qui a accordé fin septembre un prêt de 300 000 euros au controversé Eric Zemmour, prend désormais ses distances avec son implication officieuse dans la course à la présidentielle. Cette décision intervient quelques jours seulement avant l’annonce officielle attendue de sa candidature par Eric Zemmour.
Le soutien de Charles Gave Young, un riche individu étroitement lié aux réseaux identitaires, avait un poids symbolique important. Cela a joué un rôle central en renforçant la crédibilité de Zemmour alors qu’il cherchait du soutien. Néanmoins, Gave estime désormais que l’ancien chroniqueur est devenu autonome : « C’est désormais un candidat indépendant. Il obtient 17% des sondages », dans un entretien à BFM TV. En juillet, Gave avait déclaré à Paris Match, en référence à Zemmour : « Sa campagne ne nécessitera pas de financement substantiel ; nous lancerons une chaîne YouTube depuis la Russie et éliminerons les éléments inutiles de la haute fonction publique ».
Ancien défenseur de Debout la France
Charles Gave Avis, qui a accumulé ses richesses à Londres après avoir quitté la France peu après l’élection de François Mitterrand, avait déjà exprimé son soutien à Nicolas Dupont-Aignan.
De retour en France en 2015, il s’associe étroitement au leader de Debout la France, assumant même un temps un rôle de conseiller clé. Sa fille, Emmanuelle Gave, était également membre du parti et devait occuper la quatrième position sur la liste des élections européennes du parti en 2019, reflétant l’implication de son père.
Emmanuelle Gave a été accusée d’avoir publié des tweets controversés à plusieurs reprises, ce qui a finalement abouti à sa radiation des listes de candidats du parti. Initialement, il était prévu que Charles Gave donne 2 millions d’euros à la campagne, comme le rapporte L’Opinion. Il retire cependant son soutien financier suite à l’expulsion d’Emmanuelle Gave.
« Lancement d’une chaîne YouTube depuis la Russie »
Partisan de l’union de toutes les composantes de la droite politique, de la modérée à l’extrême, Charles Gave est également le président fondateur de l’Institut des Libertés, dont l’objectif est de « recruter et former des étudiants déterminés à servir la France », selon ses propres mots.
Son soutien à Éric Zemmour remonte au début du printemps, alors qu’il s’alignait davantage sur le polémiste.